Plusieurs semaines viennent de s’écouler sans nouvel article, j’en suis désolée. Pourtant ce ne sont pas les sujets qui manquent, j’ai encore tellement de choses à partager avec toi ! Depuis plusieurs années, j’aspire à un projet professionnel ayant du sens et depuis cet été les choses s’accélèrent. Mais pour l’instant chuuut!, tu en sauras plus prochainement 😉
En attendant je te partage ce texte de Kaizen magazine que j’ai trouvé très beau et pertinent.
Comment rester positif ?
Comment croire encore en notre capacité à vivre… ensemble, sereinement ?
Financière, environnementale, plus récemment sanitaire, et enfin identitaire, les crises se multiplient.
Qu’un jeune homme de 18 ans puisse assassiner de sang-froid un prof d’histoire est le symbole extrême d’une société qui dysfonctionne.
Nous ne ferons pas ici l’analyse de cet acte monstrueux, nos confrères ont déjà écrit de nombreux articles.
Mais cette barbarie nous invite encore et toujours à chercher des solutions pour cohabiter, tisser du lien — le fameux « vivre-ensemble » –, là où certains arborent de la haine, au premier désaccord venu.
J’entends déjà les arguments soulignant qu’on ne peut pas vivre avec les plus obtus.
Peut-être, mais qu’on le veuille ou non, nous n’avons qu’une planète, et sur notre chemin se trouveront inévitablement des individus qui ne partagent pas nos convictions, nos valeurs, notre vision. Non seulement nous n’avons qu’une planète, mais les conditions d’habitabilité de celle-ci vont sacrément se dégrader. Et la cohabitation va devenir de plus en plus difficile.
Entre la migration de millions de personnes contraints de quitter des pays du sud et des zones de conflits, les pauvres – de plus en plus nombreux – des pays « riches », ceux, parmi nous, qui estimeront avoir fait le nécessaire pour « éviter le mur », les « un peu » résilients, les addicts à la consommation, comment pourrons-nous « vivre ensemble » ?
Dans ce monde où tout va vite, où le simplisme tend à remplacer la complexité, le nombrilisme à remplacer le systémique, bref dans la précipitation, dans cette course névrotique, nous revient cette question essentielle : comment fait-on pour « vivre ensemble » ?
Suivant ce en quoi l’on croit ou ne croit pas, on en jugera différemment, à travers les prismes des religions ou ceux de la laïcité, de la République. Mais ces visions seront forcément déformantes. Et le problème est plus global.
Notre société souffre d’une fracture à ciel ouvert.
Tout est source de conflit : les pro-Raoult, les anti-Raoult, les acheteurs de SUV, les dégonfleurs de SUV, les pro-néonicotinoïdes, les pro-abeilles, les fans d’Allah, les laïcards, les croissants, les décroissants, les pains au chocolat, les chocolatines…
Le JE a tué le NOUS !
Chacun revendique sa part.
On assiste à un repli identitaire, partout, au nom de tout, comme s’il n’y avait plus de cause commune, d’horizon où aller ensemble. L’intolérance nous rend aveugle. Nous sommes face au défi le plus grand pour l’humanité : maintenir l’élévation de la température terrestre en dessous de 2 degrés pour justement maintenir notre présence collective sur terre.
Mais pour une simple différence de point de vue, on coupe des cheveux en quatre pendant des heures. Et pour de simples dessins, on massacre et on en vient à couper des têtes ! La défiance a détruit le dialogue.
Alors que faire ?…

Certes le contexte est difficile, les sourires sont cachés derrière les masques, nous devons nous tenir à distance les uns des autres, à partir de samedi les sorties prendront fin à 21h, nous ne pouvons nous réunir à plus de 6 personnes… mais comme j’ai tendance à voir le verre à moitié plein, je me dis qu’après nous ne pourrons que mieux apprécier notre « liberté » retrouvée 😉
Ensemble nous sommes une force immense !
Prenez soin de vous et j’espère à bientôt !
Pour rester dans l’actu, même si cette fin d’année s’annonce particulière, je t’invite à lire les articles publiés l’année dernière :
